Pendant ce temps, loin des débats houleux avec le papy, je profitais des petites mains jaunes, bleues, vertes et rouges, que distribuaient les potes, du PS, près de Roubaix.
Avec Mathias, mon copain d'enfance - fils de mon instit de sucrroit - devenu gardien de la paix aujourdhui, on allait à un concert "gratuit", organisé pour les potes de SOS Racisme ...
Une fois rentrés, Mathias, m'annonca qu'il était puni, et me donna ses mains et autocollants de SOS Racisme, que son père lui avait interdit de garder.
Premières interrogations, premiers doutes, une entrée en politique inscouciante.
Toutes les contradictions étaient réunies ...
L'antiracisme instituionnel faisait ses premiers dégats, dans mon cercle immédiat.
Se pouvait-il que mon instit soit un raciste ?
La petite main pour dire stop ?
Touche pas à mon pôte ...
Pourtant des potes j'en voyais beaucoup, et leur comportements de rapines et autres dites "incivilités" en nombre constant, étaient loin des valeurs patriarcales du papy et de mon père.
SOS Racisme, comme SOS baleines ?
Fallait-il au lieu de lutter prétendumeent contre le racisme, sauver le racisme pour qu'il dure le plus longtemps possible ?
Jusqu'à ce que Zemmour ait le droit de dire ce qui fut interdit à Le PEN penant 30 ans ?